) a dit:| Olivier Megaton est l'auteur d'un des plus mauvais film que j'ai vu de ma vie. Un triller poisseux dans les ténèbres avec Feodor Atkin qui joue un psychiatre du nom de Olbek et Clotilde Coureau une journaliste baptisée Pearl... yep... Et sans deuxième degré. Il a fait un autre nanar avec un scénario à huit mains adapté de Dantec (dont deux de Norman Spinrad... également script doctor sur Vercingétorix... what?), puis la Besson Corps raccourcit ses crayons, le laisse faire le mariole avec des courts métrages et le ressort quand même comme faiseur pour un bien modeste Transporter 3 puis pour ce Colombiana sur un scénario de Luc Besson et d'un de ses nègres attitrés: Robert "Karaté Kid" Kamen, qui, après Gladiator, n'a plus fait que de la bessonnade et une série télé (Black Sash). Donc voilà... enfant traumatisée devenue tueuse à gage, le personnage de la contorsionniste Zoe Saldana veut bien-sûr se venger des assassins de ses parents, mais à quel prix? Je vous le demande? A quel prix??? Megaton pose 12 caméras sur chaque scène et laisse le monteur se démerder, Besson et Kamen ont dû bien arroser leurs séances d'écriture vu les plots holes, le grand plan bien foireux de l'héroïne et certaines scènes dialoguée où le pathos s'invite plus à la louche qu'au chausse-pied.... MAIS BON Le film a l’élégance de ne pas tenter d'être trop malin, l'histoire avance, le monteur est ressorti de la montage de rush avec un truc visionnable et au final, c'est un énorme film fétichiste sur Zoe Saldana. Autant dire que devant la caméra d'un autre ça aurait pu faire quatre étoile est être une sorte de film de danse (la gracieuse américaine est, sans surprise, issue d'une solide formation dans le domaine), mais même avec Megaton, la cinégénie de l'actrice est difficilement réductible. On notera quand même une séquence de combat, qui renvoie à celle de Bourne au Maroc, qui est plutôt bien chorégraphiée et qui se conclut sur un mouvement de CQC que ne renierait pas The Boss (et voilà... tous les joueurs de Metal Gear Solid 3: Snake Eater se sentent maintenant dans l'obligation de voir le film!). Le montage frénétique de cette scène, la proximité des corps et leur animation poussent par contre dans leurs derniers retranchements les 24 petites images par seconde. Cette plaisante surprise me conforte dans un 2 étoiles finalement pas si généreux que ça. Et c'est du B en VO à Lausanne! |
) a dit:| Une bessonerie à la croisée entre Nikita et une pseudo suite de Léon: pathétique. Et une héroïne typiquement bessonienne en prime: maigrelette et limite pubère. |
) a dit:| Le film était déjà dans la liste en fait donc je me suis permis de faire un peu de cut&paste. Quelques soucis informatiques m'empêchent d'éliminer l'entrée excédentaire tout de suite. |