) a dit:| Cas d'école de fausse bonne idée. 45 (?) bonnes premières minutes passée, toutes les tensions dramatiques potentielles sont désamorcées et le film se clôt sur un artifice qui dénote une compréhension défaillante des mécanismes de la science-fiction. |
) a dit:| 1.5: j'ai sans doute passé trop de temps sur ce type de film ces dernières années pour être encore objectif, mais je partage vraiment la déception du camarade Fred. Il n'y a pas une idée nouvelle dans ce film qui tente de mélanger plus ou moins habilement les recettes et les thèmes de Matrix, Terminator et Groundhog Day. C'est d'autant plus exaspérant que, derrière son vernis de production rétro-indépendante-attrape-critique-à-deux-sous (voir la presse quotidienne), le film ne parvient même pas à produire un discours un peu différent des films qu'il recycle, et encore moins à reconduire le propos intéressant du précédent opus de son réalisateur (Moon), qui faisait l'apologie de la solidarité technologique au travers d'une alliance salutaire "de classe" (mais aussi malheureusement de genre...) entre un clone et un robot. Et je ne parle pas du soi-disant sous-texte pro-Obama, qui est ici pratiquement aussi wasp que celui d'Iron Man 2. Seul aspect intéressant dans une tentative de lecture "auteuriste", Duncan Jones semble jusqu'ici émuler la filmographie d'Harold Ramis: après Multiplicity, il refait Groundhog Day. A quand National Lampoon's Vacation? |