1,5 pour la facture, Ruffalo et surtout Tatum. Pour le reste, c'est à mon avis le "piège à c..." de l'année, le film parfait pour la critique mondaine cannoise (ccrrriiiitttiiiiqqqquuuue crépusculaire de l'Amérique au plus haut niveau étatique) qui n'est en fait que la énième dénonciation des méfaits du matérialisme des élites au sein desquelles les vilaines mamans dominent leur pauvre petit fils dévirilisé et refoulé. Mais heureusement, il existe encore une Amérique persévérante et laborieuse, qui a soif d'une ascendance sociale authentique, même si elle se divise entre de jeunes loups crédules et de vieux loups lucides et familialistes ("non mais j'peux avoir la paix le dimanche..."). C'est vraiment trop paresseux. |
2,5 Je trouve le film un peu long, et peut-être un peu convenu dans certaines représentations. Il y a un moment où le personnage de Tatum devient blond peroxydé, coupe les cheveux de son mentor et j'ai tout de suite pensé à Liberace et son puppet dans le Soderbergh. Il paraît que le vrai Mark Schultz s'est plaint des éventuels sous-entendus gays! Le film vaut beaucoup pour ses interprètes, même si Carrell fait un peu une performance à oscar, et pour son inexorabilité dramatique. |
Un film de sport pour le moins singulier dans la trajectoire du héro! La facture et les non-dits renforcent l'étrangeté du film, mais, un peu comme dans Moneyball finalement, on a l'impression que ça roule avec le frein à main. |
la ressemblance avec Liberace est en effet frappante encore et toujours cette question de la virilité et des figures paternelles absentes....les scénaristes d'Hollywood veulent vraiment donner du travail à Charles à perpét' ! |