Pour un truc qui aurait pu être extraordinairement saumâtre (vu que c'est l'auto-biographie d'une double aventure soldée en double divorce), je trouve que Leclerc réparti les qualités et les défauts de façon assez équilibrée et sans s'oublier (cela donne une impression d'équité que ne partagent peut-être pas les principaux intéressés cela dit). Il maintient une légèreté qui rend la peinture de ce microcosme agréable, mais on reste un peu au niveau de l'anecdote là où "Le nom des gens" nous emmenait dans in tourbillon thématique.
Autre limite du film, le portrait semble tout de même virer à la caricature un peu maladroite quand il s'agit de Clara. Elle n'est plus borderline, elle est way way across the border! |