Vu en 3D HFR. Film: Gère bien le rythme sur la durée, mais les scènes s'enchaînent sans tisser un narration globale et le recourt quasi systématique au sauveur de dernière minute venu de nul part montre bien les limites du scénario. La surenchère est également digne du fête foraine, mais ça donne parfois l'occasion à Jackson de faire du Verbinski light. 3D: Très confortable (grâce au HFR ou à de la bonne post-production anti-ghosting?), même si un poil sombre et avec un léger double fantôme latérale (Flon 1) uniquement visible dans quelques rares scènes contrastées (Bilbo et Gollum). Reste que ça n'apporte, comme d'habitude, pas grand chose. HFR: Une drôle de bête. Cela donne un sentiment de netteté et de définition à l'image qui est aussi étonnant que problématique. Problématique car maquillages, costumes, décors et, encore plus, effets spéciaux sont sous la loupe et du coup tombent avec une inquiétante facilité du côté de factice. Un peu comme pour le digital d'un Collateral ou d'un Miami Vice, on sent que oppérateur et directeur photo ne maîtrisent pas encore totalement les capacités et les contraintes de cette nouvelle technologie et du coup, de plan en plan, on passe de bien à tout bizarre (image délavée, sensation de téléfilm cheap, CGI qui font jeux vidéo - visible - plutôt que cinéma - invisible, personnages qui font mecs déguisés avec postiches, etc). Curieux d'en voir plus avant d'émettre un jugement. |
3D 48FPS VO. Même sentiment que Fred, difficile de déterminer si les difficultés d'immserion résident dans la qualité de l'image, l'écriture laborieuse ou l'absence de support identificatoire humain. La première heure est quand même incroyablement infantile et soporifique, après ça s'améliore un peu. |