Film: Magic Mike

Jean-Luc () a dit:
2,5 Je pousse à trois pour Matthew McConaughey qui est complètement cinglé. Et puis vous connaissez tous mon goût pour le strip tease masculin!


Frederico () a dit:
Je trouve quand même un poil décevant d'utiliser ce milieu pour finalement en rester assez loin. On aurait pu imaginer que la familiarité de Tatum avec le strip-tease masculin aurait pu donner lieu à l'incorporation d’anecdotes cocasses ou étonnantes (là il y en à trois qui se courent après) ou un regard vaguement psycho-sociologique (Qui sont les spectatrices? Qui sont les strip-teaseurs?). On n'en reste à la présentation des numéros et à une certaine hypocrisie vis-à-vis d'une activité populaire mais stigmatisée, simple toile de fond pour une sorte de comming of age story du point de vue du mentor qui, en voyant son élève, réalise qu'il n'a plus sa jeunesse.

Cette histoire est plutôt pas mal je trouve (malgré un discours d'un triste conformisme) et bien portée par un Tatum aussi convainquant sur la scène que quand son personnage bafouille son avenir et son amour.


Charles-Antoine () a dit:
2,5 aussi: soderbergh réussit ici ce qu'il avait raté avec The Girlfriend Experience, même s'il est vrai que cela reste assez conventionnel. Ce n'est malheureusement pas Showboys...


Robert () a dit:
quelque chose m'a touché dans ce film

au delà de la description d'un milieu il parle surtout d'un rapport au corps et à la sexualité

là où Showgirls mettait en avant rapports de force et cynisme, Soderberg choisi plutôt de montrer un plaisir décomplexé et simple

on peut citer la très belle scène de fête nocturne qui se termine sur un pont le jour suivant: danser, baiser, puis plonger dans l'eau pour mettre son corps à l'épreuve et se sentir vivre. Celle-ci fait bien sûr référence à la scène du pont dans Saturday Night Fever (Tatum - Travolta deux figures d'expressivité corporelle) mais ici seule la vie rode.

discours pas si convenu que ça je trouve car amour et sexualité, au lieu de s'exclure (no pun intended...) comme souvent à Hollywood, sont ici magnifiquement réconciliés dans la scène finale