Vu au NIFFF. Voilà un ovni japonais. Le film m'a fait un peu penser au dernier Araki: un mélange fauché entre film de campus, comédie et fantastique. La grande différence avec Araki c'est l’absence de problématique autours du corps et... que c'est vachement bien! Le film démarre sur les chapeaux de roues avec deux longues scènes de dialogues à trois où montage et répliques vont à un rythme de mitraillette. Ce tempo ne sera pas tenus sur la longueur, mais cette histoire de virus mortel dans un hôpital universitaire (qui, comme le titre le fait comprendre, tue le large cast petit à petit), offre un spectre comédique très large et très efficace sur toute sa durée malgré de nombreux temps faibles. La réalisation ostentatoire ne manque aussi ni d'inventivité ni de drôlerie. |