Vu au NIFFF. Wanishing Waves est une sorte de remake Lithuanien de The Cell à part que les éléments de thriller ont disparu à la faveur d'une rencontre sensorielle, que les genre sont inversés (un expérimentateur plonge dans la psyché d'une comateuse) et que l’exubérance de Tarsem fait place à une esthétique sobre, maîtrisée mais pas moins saisissante. On est quelque part entre l'architecture, la danse contemporaine, Matthew Barney et Dead Ringers. Si réalisation, photo et direction artistique forcent le respect et même l'admiration et que l'engagement des acteurs est total, le scénario est un poil moins abouti. L'expérimentateur, nevrosé, voit la relation avec sa partenaire se déliter dans le réel alors qu'il se libère lors de ses plongées et rapidement cache des choses aux organisateurs de l'expérience et à son support psychologique. Les éléments sont là, mais sont finalement sous-exploités. On ne verra qu'une séance de débriefing, les motivations et pulsions de l'expérimentateur restent un peu confuses et la mission qu'il se donne de dénouer la psyché de la comateuse pour la réveiller reste assez abstraite et donc peu intelligible (ce qui ne serait pas un problème si on n'avais pas l'impression que le film désir rendre cela intelligible). Heureusement, un fin enchaînant une séquence à couper le souffle et une résolution narrative puissante et originale, masquent les défauts précédents. NB: Pas hyper convaincu par l'acteur principal, mais la comateuse, Jurga Jutaite, subjugue autant par sa plastique que par son expressivité. |