) a dit:| Vu au NIFFF Un quadra stressé, divorcé et qui vomi la culture populaire américaine contemporaine est licencié et diagnostiqué d'un cancer du cerveau. Il décide alors de flinguer une insupportable peste de la télé-réalité avant de se suicider, mais se retrouve entraîner par une camarade de classe de la victime sur un projet de plus grande ampleur: le dégommage de ceux qui participent de trop à la connerie ambiante. Le film, une comédie satirique, à un côté transgressif et jouissif, mais à la fois ne tente que tardivement de prendre de la distance avec le projet infâme de ses "héros" (et d'une façon débatable). Du coup, on ne sait pas trop si le prêchi-prêcha manquant singulièrement de nuance des personnages est à prendre comme argent comptant (ce qui rend le film dangereusement bas du front) ou comme élément de la satire. Une ambiguïté qui m'empêche d'aller plus haut qu'une étoile. |
) a dit:| Vu à Paris (ce qui renforce le dégoût que l'on peut éprouver contre ce film, compte tenu des rires gras de la salle acquise au discours anti-white trash texan que développe ce film, et auquel l'européen assimile souvent abusivement les Américains - en plus il y a moult remarques positives sur la France). Il n'y a pour moi aucune ambiguïté : le film est une charge avec deux vrais héros purs. Ce qui est un problème vu la caricature sans nuance de la société US. Dommage car au fond le personnage principal est fort bien campé, et une grande partie de sa croisade vengeresse est assez justifiée... |