| Vu au FIFF: Coproduction franco-chinoise sur le mode Trigon-chiadé par Xiaoshuai Wang le réalisateur de Beijing Bicycle. Alors oui, on a tendance à préférer nos films chinois soit plus arty soit plus flashy, mais ce 11 Flowers ne manque ni de charme, ni d'originalité, ni de rigueur dans sa mise-en-scène. C'est une chronique d'enfance dans une bourgade de campagne au moment où la révolution culturelle est sur le point de péricliter. L'idée force c'est de tenir le point de vue des enfants alors qu'autour d'eux se tisse une série de drames allant du privé au politique dont ils n'ont qu'une perception parcellaire. Cela donne au film une saveur auto-biographique, comme si le réalisateur tentait de fouiller dans ses souvenirs pour retrouver les pièces d'un puzzle que seulement maintenant, avec le recul, il peut assembler et comprendre. L'identification du spectateur est d'ailleurs plus avec cette figure du réalisateur qu'avec celle de l'enfant car souvent ce dernier ne comprend pas ce qu'il voit. |
