Joachim Trier signe un deuxième long métrage après Reprise (quatre étoiles au Grottino 2008 et dispo dans ma maigre DVD-thèque). On retrouve l'habité Anders Danielsen Lie qui après son rôle d'écrivain maniaco-dépressif se retrouve en ex-junkie qui, au fil d'une journée et d'une poignée de rencontres, se demande si la société vaut bien la peine qu'il tente de s'y réintégrer. Adaptation du Feu follet de Pierre Drieu la Rochelle (déjà adapté au cinéma par Louis Malle en 63!), le Trier norvégien impressionne une fois de plus par ses portraits nuancés, ses séquences dialoguées au souffle réaliste et ses déboîtements qui soudain laissent déferler la puissance du cinéma, dans des moments visuels, musicaux ou structurels (découplage son-image) très fort. Je pousse à quatre. |
Un beau film que je regrette de ne pas avoir vu en salle. Je peux prêter le dvd aux intéressés. |
et de 6 ! promis, juré, j'en aurai vu 20 d'ici à nos awards ! à moins que je finisse comme le protagoniste de ce beau et triste film... Intéressant qu'il vienne de Norvège, pays toujours en tête des classements pour sa qualité de vie et le bonheur de ses habitants... |