Quelque part entre Blair Witch Project, Rec, Cloverfield et... Akira. Le film s'avère un peu frustrant car trop d'effets sont cheap, parce que l'objet filmique en lui-même n'est pas problématisé (ça commence comme un gars qui documente sa vie, puis d'autres images interviennent sans qu'on comprenne qui rassemble ce matériel) et est même parfois bancal (faux raccords, présences forcées de caméras - parfois c'est très élégant par contre). De plus, avec trois personnages principaux et trois personnages secondaires, c'est casse-gueule de jouer les stéréotypes car il n'y a vraiment rien pour les contre-balancer. On laissera à Charles-Antoine le plaisir de nous faire une analyse sur le rapport qu'ont les personnages à la sexualité et l'impacte que ça a sur leur destin. MAIS... L'originalité de l'histoire, quelques belles idées de mise-en-scène dans la contrainte et un crescendo hallucinant me fait pousser à trois étoiles. |