) a dit:| Dans la famille Rohrwacher on connaissait Alba (actrice dans Io sono l'amore et La solitudine dei numeri primi), voici Alice, scénariste et réalisatrice de ce Corpo celeste. Au menu, la sortie de l'enfance pour la jeune Marta sur un plan pratique (sa mère travail de nuit et elle doit donc faire ses repas), spirituel (elle est en passe de faire sa confirmation), biologique (soutient-gorge et premières règles) et aussi intellectuelle (hypocrisie d'une église qui cherche des électeurs conservateurs plutôt que le salut de ses ouailles et qui manque singulièrement de compassion). Formellement, on est dans l'école captation euro-indie de la caméra au poing et de l'éclairage naturaliste. Efficace une fois encore pour donner un souffle réaliste, mais ici sans la force visuelle des maîtres du genre (Dardennes période Le Fils). Narrativement, on rest un peu sur sa faim. La densité thématique est bien là, mais la jeune héroïne, faute de confident(e), reste un peu opaque et la conclusion tient trop de la pirouette symbolique. 2 et demi? |