) a dit:| 2,5 je pousse à trois pour la radicalité du projet: un seul personnage et pas une ligne de dialogue pendant 1h40, juste une courte voix off au début. Après Margin Call, J. C. Chandor pourrait devenir un cinéaste américain à suivre? |
) a dit:| C'est radical, mais je trouve qu'il y a un gros problème avec l’exécution. Sur ce pitch minimaliste, j'ai l'impression qu'il y avait deux options. La première c'était de nous surprendre, de trouver des péripéties inattendues, d’emmener le film là où on ne l'attendait pas. La deuxième, c'était de respecter le programme à la lettre, mais de le traiter d'une façon très plastique, méditative, en faire une expérience spectatorielle (p.ex. Gerry - aidé il est vrai par le fait qu'il y a deux personnages - ou la partie maritime du guerrier silencieux). Chandor ne fait ni l'un ni l'autre... je ne résiste pas à dire qu'il navigue entre deux eaux! Du coup, c'est pas mal, ça se laisse suivre (même si mon manque de connaissances nautiques m'a fait me gratter la tête quelques fois), c'est assez beau, mais on en ressort avec le sentiment d'avoir vu exactement le film que l'on s'attendait à voir et qu'il n'y a donc pas une grande plus-value par rapport à la bande-annonce. C'est un problème. PS: Projection en Galerie 6 à travers le filtre polarisant et donc atrocement sombre. PPS: Meilleur titre de film de l'année? |
) a dit:| 2,5, même si je suis aussi d'accord avec Fred |
) a dit:| Vu en avion à un moment où le MH370 est toujours introuvable ce qui est assez troublant vu la région où se passent ces événements... Comme dans le film on aimerait qu'il reste un peu d'espoir quand tout semble perdu, mais la réalité est souvent plus cruelle que la fiction malheureusement... |