La stylisation clinquante de Boyle pose un grand problème de tension narrative dans ce récit qui est déjà à la base aussi foutraque que tiré par les cheveux. L’hypnose y crée des blocs de fiction dans la fiction, mais il y a un moment où ça devient tellement délirant qu'on refuse de croire qu'on est dans la fiction cadre et du coup on décroche. Seulement voilà, ce n'est pas Brazil: le dérapage était incontrôlé.
Rosarion Dawson, James McAvoy et pourquoi pas Vincent Cassel auraient pu tirer l'affaire vers le haut, mais Boyle ne sait pas filmer son actrice, le personnage de McAvoy est imbitable (il y a quand même un moment marrant où son personnage, sous hypnose, doit s'imaginer une scène où il est super content de recevoir un paquet par la poste et là McAvoy est très drôle) et Vincent Cassel en anglais, ça reste un problème. |