Vu au FIFF. Im Sang-soo fait là une pseudo suite de son pseudo remake de The Housemaid. Pseudo suite car l'arbre généalogique de la richissime famille au coeur des deux récit ne coïncide pas complètement entre les deux films. Le thème du capitalisme dévorant, de l'effet corrupteur de l'argent et le portrait d'une aristocratie ploutocratique au dessus du reste de la société coréenne et de ses lois. Le film suit un jeune homme à tout faire au service de la famille qui devient de plus en plus partie prenante des déchirements de cette dernière sous les pressions conjuguées d'un fils intenable et d'un père qui veut tout plaquer. Comme d'ailleurs dans son remake de The Housemaid, le film me perd quand il sombre dans un rocambolesque qui n'est pas à la hauteur de son sujet et pousse les actions des personnages, victimes comme tortionnaires, hors des bornes du vraisemblable. Dommage, car les deux premiers tiers sont d'une élégance glaçante de bon aloi. |