Film: Django Unchained

Frederico () a dit:
Tout cela n'est déplaisant que par bribes, mais l'exercice citationnel demeure totalement vain. De Django ne reste que le nom et l'outrance (dans tout ce qu'elle peut avoir de positif et de négatif) du western spaghetti. On a aussi le droit à une petite pirouette auteuriste avec un récit sensé reprendre celui de Sigfried, mais, à moins que les experts en mythes et légendes me contredisent, le synopsis on tue le Dragon, on franchi l'anneau de feu et on sauve Brunhilde n'est pas celui de la légende (où, de toutes les façons, Brunhilde n'est pas la femme de Siegfried). Thématiquement, on est aussi bien loin d'un grand film sur l'esclavage... en fait on est bien loin d'un grand film tout court.


Laurent () a dit:
Tarantino sait nous divertir intelligemment. Je n'ai pas vu le temps passer, et suis sorti un large sourire aux lèvres.
Par contre, il ne me reste plus grand chose du film quelques semaines après.

Si, tout de même : la très belle séquence de l'arrivée dans la propriété de Caprio. L'un des rares moments où le réalisateur fait vraiment du western spaghetti (une dilatation tendue qui repose sur l'alliance visuel/musique et pas sur le verbal – fond de commerce de Quentin, ici moins fort il faut le dire que dans son film précédent).