Sans doute le meilleur film de son auteur avec une légère wes-andersonisation qui n'est pas pour me déplaire! On pense aussi au Neruda de Larrain dans ses méthodes de sur-fictionalisation. Peut-être que cela suffisait au discours et qu'il n'était pas nécessaire d'ajouter encore ces petites touches meta-narratives sur la construction du film, mais je pinaille. Très bonne distribution, et on remarquera la courtoisie de Lionel qui se charge lui-même du rôle le plus ingrat. |
1,5 |
On pense en effet à Royal Tenenbaums, mais pas pour le meilleur. Il y a un côté chromo, assumé certainement, dans cette fétichisation des signes culturels et esthétiques d'une époque qui ne me parle pas. Je trouve l’enchâssement du récit dans la narration du réalisateur peu productive et le cast assez faible de façon générale, aspect pourtant essentielle dans la réussite d'une comédie (la séquence avec De Gaule fait vraiment peine à voir par exemple...) Je repense à la Dérive des Continents qui souffrait aussi de ce problème de casting avec Isabelle Carré. On est pour moi assez loin de la réussite des Grandes Ondes. |