Film: Mommy

Jean-Luc () a dit:
Il y a quelque chose d'assez audacieux dans l'utilisation du format, mais aussi d'un peu prévisible j'ai trouvé, je ne sais pas ce qu'en a pensé CAC. Autrement un film tourbillonnant, les acteurs assez extraordinaires. Heureusement que le québécois est sous-titré!


Frederico () a dit:
C'est bien exécuté, même si l'usage du format est finalement assez gadget et que, comme dans Une nouvelle amie, il ne fait pas bon être un functional cis-gendered hetero white male. Mon problème principal, c'est que, en bon psychopathe, j'ai le sentiment qu'absolument rien de valeur ne serait perdu si le fils passait sous un bus et du coup le récit ne m'intéresse ni ne m'émeut.

J'ai une question esthétique par contre: ça se passe dans un 2015 fictionnel, mais tout semble renvoyer à la fin des '90s (Bocelli, Eiffel 65, le téléphone portable de la mère, les téléphones filaires, etc - le seul contre-exemple c'est le figurant qui appel une ambulance au super-marché)... mais on fini sur Lana Del Rey! Beuh... C'est tout bizarre.


Robert () a dit:
le film le plus abouti de Dolan

merveilleuses joutes verbales portées par des acteurs incandescents, et bouleversant personnage du fils pour lequel je serais moi prêt à passer sous un bus

l'utilisation du format est belle et signifiante (les personnes littéralement à l'étroit dans leur cadre de vie qui arrivent à s'offrir des moments de respiration dans celui-ci), mais comme toujours chez Dolan il y a cette tendance à sur-styliser les choses alors que la puissance de son cinéma se situe ailleurs selon moi, plus du côté de Pialat que de Wong Kar-wai

je trouve dommage que le film sépare au final cette famille recomposée et brise ainsi cet équilibre un peu miraculeux sur trois pattes. Dur retour à la réalité, mais les magnifiques séquences finales à l'hôpital font oublier la chose