Film: The Brutalist

Frederico () a dit:
Je remarque avec surprise que je suis le seul Grottinien à avoir vu les films précédents de Brady Corbet. J'avais mis 4 étoiles à The Childhood of a Leader sorte de glaçant cousin du Ruban Blanc et 3 étoiles à l'inégal mais impressionnant Vox Lux. Je vais donc être sévère et rester à 2 étoiles pour The Brutalist, peut-être, paradoxalement, car ce Magnum Opus de 3h35 (dont 15 minutes d'entre-acte inclus dans le film - sans doute une première car cela ne fait sens qu'avec une projection digitale) me semble moins ambitieux, moins abouti, que ses films précédents.

Après peut-être que ça vaut 3 ou 4 si on n'y va sans les attentes qui étaient les miennes. La bonne nouvelle dans tous les cas est que le film est un succès au box office, surtout en comparaison de son budget modeste, et que donc on reverra des films de Brady Corbet et peut-être même que cela incitera à la créations de plus de projets hors normes tel que celui-ci.



Jean-Luc () a dit:
J'ai trouvé la première moitié du film assez enthousiasmante, mais le récit patine ensuite un peu, tombe parfois dans un symbolisme un peu lourdingue. Et c'est un peu long...


Robert () a dit:
Première partie du film absolument stupéfiante dans sa transcription formelle de la mythologie moderniste américaine. Sans doute la plus belle chose qui nous ait été donné de voir sur grand écran cette année, du niveau de ce que Malik ou PTA auraient pu faire à leur apogée.

Deuxième partie logiquement déceptive, car, après l'ère des possibles, celle du désenchantement.

Epilogue 80' en mode italo-disco qui détonne volontairement avec l'ère de la beauté brute.

Dans ce mouvement ascendant et descendant, le film m'a fait penser à Nymphomaniac.