Au delà de l'univers et de la poésie visuelle habituels d'Arnold, on peut penser au Bird People de Ferran, mais aussi au personnage surnaturel incarné par Rogowski dans le Ondine de Petzold. Le film réussit à maintenir son équilibre sur cet aspect pourtant assez casse-gueule grâce à son ancrage social, heureusement dénué de tout misérabilisme. Magnifique portrait d'une jeune fille entre deux ages, et de cette famille proche de l'explosion mais réunie dans un final éblouissant. A noter aussi le très beau score de Burial. |