Stoker - Eggers: 1-0.
Et Lang [edit: Murnau...] - Eggers: 1-0 aussi.
Quand on a lu le roman de Stoker, et/ou quand on a vu le film de Lang [Murnau], très difficile d'éviter la comparaison et de ne voir que les faiblesses du film d'Eggers. Celui-ci n'est pas indigne, loin de là; il y a des partis pris visuels, notamment, qui sont intéressants – comme le choix systématique de faire glisser peu à peu un personnage hors champ pour se concentrer sur un aspect du lieu où celui-ci se trouve (couloir, mur, porte, etc.). Mais le scénario veut superposer trop de motifs thématiques, et donc les développe mal – ça frise le mauvais grotesque parfois.
Ah, et Mike Mignola pourrait déposer plainte pour plagiat: le "character design" du comte Orlok est sacrément pompé sur un de ses personnages... |