) a dit:| Vu au NIFFF mais il y a un distributeur suisse donc ça devrait sortir (EDIT: Sortie le 17 juillet). Premier long métrage de fiction d'une réalisatrice norvégienne, Thea Hvistendahl. On retrouve dans le cast deux des rares comediens norvégiens identifiable (car habitués de Joachim Trier): Renate Reinsve et Anders Danielsen Lie. Le film est un adaptation du roman éponyme de John Ajvide Lindqvist, auteur suédois prolifique, mais dont deux livres ont donnés des adaptations fameuses: Let The Right One In (et la version américaine Let Me In) et Border (aka Gränz, encensé par la critique, primé dans les festivals, sorti à Lausanne... mais pas au Grottino... à notre décharge, il faut dire que ça ne faisait pas tellement envie, vu que c'était la romance de deux néandertaliens de nos jours...). Le pitch de ce Handling the Undead? Prendre le thème de la résurrection des morts et le traiter sur le ton du drame intime. On suit trois histoires en parallèles, autant de situations différentes et de façon de gérer ce retour. Le film à deux qualités à double tranchant. La première, c'est qu'il est constamment sur la corde raide. En tant que spectateur, on voit ce film avec un passif de dizaine de films de zombies gore ou comédiques, donc dans bien des situations, on ne peut que penser comment la scène se déroulerait si on était dans une pantalonnade et on en rit sous cape. D'un côté Hvistendahl parvient à tenir sa ligne et à réussir des versions dramatiques de ces scènes, mais de l'autre la réception est tout de même parasitée. La seconde est le maintient d'une très grande solennité. Ça donne un poids, une ampleur aux événements, mais les personnages endeuillés sont d'un tel mutisme que le contraste entre vivants et morts en devient tenu. Peut-être que cela fait parti du discours du film, mais en pratique ça rend les choses monotones et parfois même artificielles. Voilà voilà... je n'ai pas été tellement touché par ces histoires et je reste un peu dubitatif sur l'intérêt de l'entreprise. Curieux. |
) a dit:| Addendum: ça a gagné le prix de la compétition internationale (je ne crie pas au scandal car les trois films de la compèt' que j'ai vu étaient dans les mêmes eaux) |