J'ai rattrapé le précédent volet (Ghostbusters: Afterlife au Grottino 2021) trop tard pour voir ce Frozen Empire en salle en v.o. Pour ceux qui on raté la génèse de cet objet: en 2016 il y a eu un reboot de Ghostbusters avec gender-swap qui n'a pas trouvé la cible. Du coup, Ivan Reitman et son fils Jason on fait une suite aux deux films originaux centrée sur les descendants d'Egon Spengler (feu Harold Ramis, auquel le film rend un hommage appuyé) que personnellement j'ai trouvé réussie. Il n'est pas vital de l'avoir vue pour comprendre Frozen Empire, mais les différents personnages et la situation initiale ne font l'objet d'aucune exposition. Si les grands anciens faisaient une apparition tardive dans Afterlife, ils sont plus présents ici, en particulier Dan Aykroyd (Bill Murray est un peu plus en retrait, peut-être par crainte qu'il vole la vedette à la petite famille Spengler?). Le film suit sa feuille de route d'un pas sûr et sans fioriture. Pas hilarant, pas bouleversant, pas trépidant, mais honnêtement fait. Harmless family fun. Ma réserve principale est que le big bad arrive très tardivement et n'est pas très intéressant, ni dans son écriture ni dans son design. Mais il me semble que c'est une critique qui peut être faite aux trois films précédents au point que ça en devient une marque de fabrique. |