Ce qui est tout à la fois, l'intérêt, la limite et la facilité de ce film est son travail d'apolitisation de la guerre civile qu'il représente (ainsi l'alliance sécessionniste est composée de la Californie et du Texas!). Un travail d'abstraction qui s'étend à la nature du conflit et sa situation. Une sorte d'étrange paradoxe vu que le sujet central du film est le reportage. Déçu en bien. |
Sérieux candidat au top 5. C’est la force du film de rendre cette guerre apolitique et, comme le dit Frederico, abstraite: elle en est d’autant plus absurde, réduite à des images chocs, mais dont la signification se dissout aussi vite que l’obturateur se referme… Le travail sur le son fait également l’intérêt du film. |
Pour paraphraser un slogan bien connu "La vacuité des mots, le choc des photos" N'y avait-il pas un film plus pertinent à réaliser sur la guerre civile en cours aux USA ? La question du photo-journalisme du guerre est assez faiblement traitée, et j'ai préféré Lee Miller sur le sujet récemment, ou le beau Camille de Boris Lojkine, ou encore, pour remonter plus loin dans le temps, l'hallucinant Salvador de Stone. |