Matthew Vaughn fume la moquette et glisse du Magnifique (l'auteur et son double fictionnel) à The Long Kiss Goodnight (une personne normale réalise qu'elle était en fait un super agent secret) sans comprendre que ce sont deux idées incompatibles. Comme en plus il emberlificote le tout à coup de faux semblants et de traîtrises et qu'il pousse l'action vers la plus totale fantaisie, ça devient un grand n'importe quoi. Le film n'est aussi pas très sympa avec Bryce Dallas Howard en la mettant en parallèle avec Dua Lipa... Quelques rares gags arrachent un sourire et Sam Rockwell est assez marrant. |
Je suis assez d'accord, un film complètement en roue libre, qui tutoie le grand n'importe quoi. Après, la réception critique avait été tellement calamiteuse que je m'attendais à pire. Donc 1,5. Mais ce film est surtout représentatif d'une tendance lourde actuelle, soit la désir pour les "steamers" de s'allouer les services de réalisateurs réputés (Scrocese, Scott, Vaughn, etc.) au point de leur donner un budget quasi illimité (comme dans les deux autres cas, pratiquement 200 millions $) pour donner du prestige à leur catalogue inexistant. Et cela donne souvent des films inégaux et interminables, un peu "pointless", mais apparement qu'importe, tant que c'est du "contenu" lustré. |