Je pousse à trois étoiles car j'ai été déçu en bien par ce long métrage d'animation en images de synthèse de la franchise Lupin. Le pourtant plus récent Dragon Ball Super: Super Hero étant tellement faible dans sa maîtrise des outils 3D, j'avais très peur de ce Lupin, mais il s'avère que c'est techniquement très honorable et même assez impressionnant en terme d'animation. Pas sur des grosses choses, mais sur des détails. Un exemple: à un moment un personnage saute d'un avion à une voiture et se fait rattraper par un autre personnage qui porte un chapeau. Juste pour se compliquer la vie (ou en ajouter), le chapeau s'envole et le personnage réceptionné le saisi et le replace sur la tête de son propriétaire. Ce n'est pas monté en douze plans serrés, tout se passe dans un unique plan d'ensemble. Cela donne une saveur particulière qui évoque plutôt l'animation traditionnelle que les films en images de synthèses. Un autre, plus symptomatique du soin que de la maîtrise technique: dans une des scènes finale l'héroïne pleure et dans un plan-buste alors qu'elle crie vers Lupin et sa bande qui partent vers l'horizon, une de ses larme vient faire une petite tache sombre sur son pull à col roulé. Après, la trame n'est pas bouleversante et fait penser un peu à du Indiana Jones Light: Une jeune archéologue, Lupin et des anciens Nazis courent après un journal qui mène à des ruines contenant, c'est selon, un fabuleux trésor ou une arme légendaire. Un chassé-croisé avec en filigrane une question de filiation, l'archéologue auteur du journal est le grand-père de Lupin (sensément, le Lupin de Maurice Leblanc). |