Une fiction japonaise de Wim Wenders. On suit le quotidien réglé comme du papier à musique d'un homme solitaire et taiseux qui travail comme nettoyeur de toilettes publiques (l'inévitable Kôji Yakusho). Sa routine se voit agrémentée de quelques menues surprises, on entrevoit une piste sur l'origine de ce personnage, on rappelle l'impermanence des choses et voilà. Plaisant, mais vraiment pas grand chose. Yakusho gagne le prix d'interprétation à Cannes, mais plutôt pour sa carrière ou alors seulement pour une séquence final où son visage en un long plan fixe et serré va et vient entre rires et larmes.
Étonnant rhizome: Hier, durant un épisode de Loki, les deux premières mesures d'une musique me font penser à quelque chose. D'abord j'ai cru à Feeling Good de Nina Simone repris par Muse (mais c'était en fait une autre reprise à laquelle je pensait, celle de Everybody's Gotta Learn Sometimes par Beck) et voilà qu'aujourd'hui Feeling Good sort aussi de terre dans ce Perfect Days.
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