Adaptation du livre de David Lipsky qui chronique, après la mort de David Foster Wallace, quelques jours passé avec l'auteur d'Infinite Jest une dizaine d'année plus tôt dans le cadre d'un article pour Rolling Stones. La force du récit est que Lipsky ne donne le beau rôle ni à Wallace ni a lui-même. Constitué principalement de discussion entre les deux, une des tension productive est que, d'une étrange façon, ils sont tout deux jaloux de l'autre. La force du film est que le duo Segel - Eisenberg fonctionne très bien. Dans le mimétisme mais pas dans la parodie, Segel compose avec sa douceur naturelle un Wallace très humain dans ses doutes, ses maladresses et ses inquiétudes. |