Aah, une nouvelle palme d'or que j'irai non-voir. Ou bien si? Jean-Luc, essaie de me convaincre... |
3,5: pour quelques détails, mais c'est sans grande importance quand on atteint des sommets de cet ordre. Vincent, je crois que tu peux y aller sans crainte, ne serait-ce parce que ce n'est pas un grand film sur l'aliénation et la marchandisation des corps... A part ça, si vous voyez un jour d'aventure The Flash, peut-être serez-vous frappés comme moi de voir à quel point le discours de ce film est son exact inverse, je n'en reviens pas. |
Solide. On pense un peu à La nuit du 12 (Grenoble aussi!) les clichés en moins (ou peut-être des clichés différents, moins lourdingues). Un peu comme pour le film de Moll, je peine tout de même à être totalement conquis. |
Deux étoiles pour les acteurs, et en particulier pour Sandra Hüller et la subtilité de ses expressions faciales. Quant à l'intrigue... un épisode de "The Good Wife" fait mieux, et en 45 minutes plutôt que 2h30. |
Durée très longue sans doute explicable par la filiation du film avec celui de Preminger, mais il pâlit vraiment en comparaison de Saint Omer, le grand film français de procès récent, dont l'austérité du dispositif judiciaire m'a bien plus touché que les quelques beaux moments ici. Diop 1 - Triet 0. |
Le film le plus commercial et simplet de Triet, sans doute, mais cela reste largement au-dessus de la moyenne grâce à quelques séquences puissantes, surtout sur le son (la matérialisation de la perception du gamin; la musique du mari hors champ, assourdissante; la longue visualisation de la dispute enregistrée sur audio); Albeniz, Asturias et Chopin joués plusieurs fois par le gamin malvoyant au piano, utilisés in, hors champ, off dans différentes versions, repris, joués de manière hasardeuse, etc. Bref, tout ce travail sur le son montre à quel point nous tenons là une réalisatrice de haut niveau même si la trame et le montage sont en-dessous de ce qu'elle a pu précédemment démontrer (Sybil surtout). |