) a dit:| 2.5. Trop long d’une bonne demi-heure. Si le scénario avait été resserré sur les enjeux socio-économiques et idéo-moraux qui sous-tendent les trajectoires artistiques durant l’essor de Hollywood et l’étape de l’abandon du muet, ça aurait été plus fort. Tout cela existe dans le film, et ça fournit la matière à des scènes convaincantes. Mais ça se dilue parmi d’autres composantes. Trois quatre moments comiques réussis également. |
) a dit:| 2,5 aussi, entièrement d'accord avec Vince |
) a dit:| Comme je n'ai jamais vu Singing in the Rain (c'est des choses qui arrivent), peut-être que je fais une interprétation fausse d'une partie de la fin du film qui donne une clé de lecture pour son ensemble. Pour moi, à l'aune de cette fin, Babylon semble être une sorte d'anti-SitR: un film qui reprend les figures raillées par le film de Kelly et Donen pour leur rendre leur dignité. Ils ont échoué, mais ils se sont battus de toutes leurs forces et avec passion et en cela il n'y a rien de ridicule. Le film fait régulièrement comédie de leur lutte mais pas à leur dépend. Je ne suis pas sûr par contre d'adhérer à l'idée d'un cinéma qui passe du joyeux chaos de saltimbanques à une forme industrielle corsetée par la technique, repoussant la marge plus loin, dans les ténèbres glauques où navigue le personnage du gangster-junkie. Je ne sais pas quoi penser non plus de l'épiphanie finale de Manny et surtout du contenu du montage qui l'illustre. Avatar? Il y a de quoi aller chercher le flingue de Jack Conrad. |