Film: Mobile Suit Gundam Hathaway

Frederico () a dit:
Film japonais d'animation ratrappé en 2023. La licence Gundam, crée en 1979 c'est des dizaines de séries, de manga, de films, de romans... pour compliquer les choses, il y a de multiple continuités avec des événements étalé sur plusieurs décennies. La spécificité de Gundam est, apparemment, que c'est la première de ces séries de robots géants qui lorgne du côté de la hard science et donc d'une certaine idée de "réalisme" autant technologique que politique.

Ce Hathaway spécifiquement est le premier film d'un trilogie adaptant une série de trois romans écrits en 89-90 qui étaient alors le prolongement de la continuité de base et faisaient suite aux romans aillant été adaptés en film en 1988 sous le titre Char's Counterattack.

Si cela semble compliqué, ça l'est! Le film demeure tout de même intelligible, car si les enjeux historiques et politiques sont confus, les thèmes et le récit sont eux clairs: Un groupuscule attaque une navette Lune-Terre en se réclamant d'un mouvement d'activistes, mais leur plan est déjoué par les trois personnages principaux, l'un d'entre eux étant le leader du groupe en question voyageant incognito sous le nom d'Hathaway.

Où sont les robots géants me direz-vous? Uniquement dans deux scènes. Le gros du film est une sorte d'étrange film d'espionnage, les personnages étant coincés à Davao (Philippines) en attendant d'être interrogé par la police, ce qui donne l'occasion à Hathaway (et au spectateur) de voir la situation d'un point de vue inédit.

Je pousse à trois pour l'étonnante originalité du projet, même si ce n'est pas totalement abouti et inégal techniquement.


Frederico () a dit:
Pour la peine j'ai regardé ce Char's Counterattack de 1988. Hathaway y est en fait un personnage secondaire. Le film lui est véritablement un film de guerre constitué de longues séquences de bataille spatiales. Le scénario y est également obscure car directement dans la continuité de la série télévisée et, peut-être pas aidé par la version doublée en anglais que j'ai réussi à trouver, les dialogues, les motivations des personnages et la fluidité du récit sont absolument catastrophiques. Je sauve une étoile pour la nostalgie des designs et la technique, et même ça c'est généreux car ça sort la même année qu'Akira qui boxe trois catégories au-dessus.