Partagé, entre, d'une part, le plaisir de retrouver un Moretti plus audacieux et joyeux dans son travail formel et autoréflexif, la force de certaines séquences émouvantes, et, d'autre part, l'impression qu'il n'y a au fond là rien que l'on n'ait déjà vu auparavant dans sa filmographie. Paradoxalement, ce film m'a donné envie de revoir ses premières œuvres et aussi revalorisé toutes celles, plus récentes, où il a essayé d'échapper à ce personnage auquel Aprile avait peut-être offert l'écrin ultime.
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