On s'interroge pendant un moment devant ce film, d'un arty chic et glacé, fondé sur de longs monologues ou dialogues pour certains assez techniques, mais on finit par être emporté par la puissance du propos (sur la régression du rapport à la culture) et l'impressionnante mise en scène post-Kubrick. Tout ce qui a trait à la tradition d'exécution musicale et aux mécanismes sociaux qui y sont liés est particulièrement bien cerné, et assez complexe. |
J'ai rattrapé depuis les deux premiers longs de Field (2001 et 2006), belles chroniques de la moyenne bourgeoisie et de leur rapport frustré au désir, avec une pointe de thriller. |
Je trouve qu'on reste toujours ce même paradygme du film sur la musique dans lequel la représentation de la musique est souvent au second plan par rapport au reste. Ici cela participe certes du discours du film, et s'il reste un peu déceptif pour moi au niveau purement musical, le film est quand même assez remarquable. |
Un beau film gâché par ses 20 dernières minutes et presque amené à une étoile pour ses 20 dernières secondes. Je ne me souviens plus trop du film, mais ma notule sur Little Children évoque des problèmes similaires. |