Daniel Kwan et Daniel Scheinert, le duo de clipeux qui nous avait livré Swiss Army Man (pas vu, mais Charles est fan), continue de faire preuve d'une grand originalité avec ce Everything Everywhere All at Once, où une tenancière de lavomatique se retrouve à lutter pour la survie du multivers (et l'harmonie familiale). De façon paradoxale, ce cinéma d'une grand liberté sent pour moi le renfermé. Long suite citationnelle émaillée de loufoquerie, l'exercice n'a aucun souffle, aucune émotion. La facture est ripolinée, mais sans virtuosité et comme ça dure au moins une heure de trop... Peut-être suis-je trop dur car j'en attendais trop ? |
Pourquoi est-ce que ce qui est merveilleux dans Summer Wars, ne fonctionne ici abominablement pas ? Au delà de la différence évidente de qualité d'écriture, y-a-t-il quelque chose de l'ordre de la nature même du format qui permet pareille réussite à l'anime de Hosada, et impose pareil échec au live des Dany-Bros ? |