Film: Three Thousand Years of Longing

Vincent () a dit:
Plutôt 2.5.

C'est un peu étrange de voir Miller proposer une fable "à la Guillermo del Toro". Il y a un peu plus d'humour néanmoins, ce qui rend l'ensemble plus digeste – malgré des dialogues parfois longuets (liés peut-être au fait qu'il s'agit d'une adaptation d'une nouvelle).

Réflexion intéressante sur ce qu'implique le désir, le souhait, le rapport de pouvoir qui s'instaure par ce biais. Et également sur les récits merveilleux et ce qu'ils peuvent nous enseigner.

C'est aussi toujours un plaisir de voir à l'écran Tilda Swinton.


Frederico () a dit:
Vu que Vincent sur-note, je vais sous-noter un poil.

Dans le corpus des films sur la narration, l'acte de raconter, l'invention des histoires et le rôle de la fiction, ce 3000 Years of Longing ne vole pas très haut. C'est un micro-genre qui par son essence même ne peut que titiller les Grottiniens que nous sommes, mais ici les fables, comme le récit cadre, manquent de souffle, de folie, d'ingénuité, de sagesse ou d'élégance structurelle. Pire, c'est un peu kitch et bancal.

Vincent cite Guillermo del Toro, qui a mêlé plus d'une fois réalisme et éléments merveilleux, mais moi j'ai plutôt pensé à The Fall de Tarsem Singh durant la projection ou, en y repensant alors que j'écrit cette note, aux Aventures du baron de Münchhausen de Terry Gilliam (fables + orientalisme). Miller, sur ce film, souffre de la comparaison.


Charles-Antoine () a dit:
2,5 aussi.