) a dit:| On continue de faire des rattrapages d'anime cette fois avec une objet un peu hybride vu que c'est en fait une trilogie de films d'environ une heure chacun sortis en salles en rapide succession. Si techniquement tout sort du même tonneau (avec un usage quasi systématique et pas toujours heureux de décors et de véhicules en 3D avec les personnages en 2D insérés dedans), les trois histoires sont disjointes, chacune explorant une marge différente du système Sybil (l'intelligence artificielle en charge du contrôle et de l'organisation de la société dans le Japon du XXIIème siècle). Première marge : un crime dans une communauté expérimentale de réhabilitation des criminels latents géré pas un autre ministère. Nos enquêteurs favori ont donc une juridiction limitée. Deuxième marge : un militaire M.I.A. lors d'une opération secrète à l'étranger est de retour et cible avec des attentats divers membres de l'état-major. Là encore, nos enquêteurs sont hors de leur juridiction ce qui corse l'affaire. On notera que toute ce cas se déroule dans un flashback, ce qui permet de retrouver certains personnages qui avaient disparu du récit et d'étoffer le passé d'un personnage secondaire. Troisième marge : hors du Japon. On suit les mésaventures de Kogami (personnage clé de la première série et du film de 2015) au coeur d'une région Tibet-Himalaya en proie à la guerre civile. Un des succès majeur de cette trilogie est la façon dont elle étoffe l'univers en le rendant plus complexe. Sinon, on retrouve les forces de la licence, avec son esthétique qui sent bon la gouache des années 90 et le cyber-militaro-noir qui a fait la réputation de Production I.G. dans ces années glorieuses. On reste assez loin du niveau Patlabor / Ghost in the Shell mais à l'impossible nul n'est tenu. |