Difficile à se faire une opinion. Mieux en tout cas que son précédent film sur les émigrés chiliens. Et cela démarre plutôt bien, un drame glaçant fondé sur une situation initiale qui dérape et l’étude méthode du pourrissement qui en découle. Un peu comme dans ces grands films contemporains d’ostlund ou Zviaguintsev mais en plus gentil, en plus classique. Et sur la longueur quelque chose se perd probablement malgré le brio de certains moments (les quelques apparitions du cinéaste, formidable en père intransigeant, a brutalité des rapports humains...) je ne sais vraiment pas quoi en penser, tant j’ai eu l’impression que le thé biscuit gagnait en présence au fil du métrage malgré ses indéniables qualités et la maîtrise générale de la conduite narrative... même la scène de danse urbaine censée pointer la grâce d’un au delà mystérieux m’a paru essoufflée en regard de ses précédents au sein de l’œuvre (par exemple récemment encore dans Mia madre). |