Le dernier film du duo Peter Berg/Mark Wahlberg (il me manque encore, sur les 5 de la série en cours, Mile 22, enfin je ne sais plus si je l'ai vu en fait… je vérifie vite… oh la laaa merci Grottino, j'avais vu en fait et vraiment détesté!!!!) J'avais plutôt apprécié le premier film (Lone Survivor, un film de guerre autour d'une escouade isolée dans les collines d'Afghanistan, avec un cast impressionnant), puis ai été profondément intéressé par la perspective historique projetée dans les deux suivants (Deepwater et Patriots Day, qui se sont révélés malheureusement assez décevants en fin de compte). Ce Spenser Confidential me réconcilie donc, dans cette période post-pandémie qui s'ouvre, avec ce cher Mark W., dont j'ai toujours apprécié le populisme appuyé – et que je vois comme le dernier rempart d'un certain type de cinéma américain traditionnel centré sur le héros d'action et dont Liam Neeson a été ces dernières années le représentant le plus important, du moins à mes yeux et dans mon cœur. Ici, nous sommes de surcroît, comme dans plusieurs des précédents films de Walhberg, dans SA ville de Boston et cette origine est revendiquée avec force sympathie (comme dans toute une série de films, cf. le très bon The Town – à ce propos, Fred, si tu as des tuyaux pour des séries policières bostoniennes, je prends avec plaisir!) Il s'agit de l'adaptation de Spenser, héros de polars bostoniens dont je n'avais jamais entendu parler, mais bien connu aux USA et déjà adapté à la TV. Pour une fois, le mélange entre humour, polar et action me semble bien marcher, et le charme opère en ce qui me concerne (la galerie de seconds rôles m'a séduit avec le vieux proprio, l'ex-girlfriend revêche, le nouveau roommate apprenti boxeur et… un chien!, tous dans un rapport de distance ironique, voire moqueuse avec Wahlberg). Par moments, on se croirait dans un énième épisode de franchise hong-kongaise avec le côté "bande de copains" et, vous savez quoi, on en redemanderait presque! |