Sans rapport avec Twelfth Night, même si le titre français est le même. Ici on plonge dans deux paramondes : la prison de la MACA proche d'Abidjan, un microcosme régi par ses lois sacrées, et la fable qu'un nouveau détenu doit conter au fil de la nuit. Le sujet est singulier, mais peine à fasciner sur la durée. Je suis aussi partagé sur un choix de réalisation : celui de représenter la fable du conteur plutôt que (comme dans Umoregi de Kohei Oguri) jouer sur la seule puissance de la parole. Le positive c'est que cela donne lieu à quelques séquences originales. On notera que les sous-titres suisses sont assez pénibles car l'allemand est systématique alors que le français n'est là que quand surgissent des mots de créole ou de dioula (d'après wikipedia). Cette inconstance est d'autant plus pénible quand on cherche en vain un sous-titre pour aider nos oreilles peu habituée à l'accent prononcé de certains protagonistes. |