Sujet important, mais peut-être manquant d'ambiguïté ou de rebondissement pour faire une bonne fiction. Quelques moments assez poignants tout de même (le témoignage au procès, les cartons d'anti happy-end, les images d'archives). Cumberbatch avec un accent américain c'est quand même étrange. J'ai un peu l'impression qu'il ne le tient pas très bien en plus... |
Vaut beaucoup pour Tahar Rahim et les actrices, et pour une certaine complexité des procédures juridiques. Un peu trop tire-larmes et bonne conscience de gauche dans sa dernière partie. |
Je suis d'accord avec JL, moins avec Fred, puisque ce sont pour moi précisément les mécanismes très répétitifs et techniques de la procédure qui font le prix du film, et que la fin bousille un peu tout cela (d'abord par la reconstitution grossière des tortures US en mode subjectif, puis la déclaration gentillette du procès – de circonstance pour l'accusé, mais devait-elle vraiment figurer dans le film, alors qu'elle sert avant tout à valoriser la bonne conscience des justes Américain.e.s?). Complètement d'accord pour le cassage offert par les cartons finaux (mais gâché par la bonhommie au fond relativisante du vrai mec vu dans la foulée sur le générique de fin, ai-je trouvé). Sinon, Cumberbatch fait vraiment péter les fréquences graves comme jamais, j'en ai eu le cœur soulevé. |