Un film sur la guerre d'Algérie, aux accents pulp (guns, torture, mission périlleuse, action, rebondissements, très euro-exploitation seventies-eighties) peut-être involontaires, autour du belge flamand Johan Heldenbergh (très présent dans le cinéma français depuis Alabama Monroe, notamment dans des comédies, autant branchées – Gaspard va au mariage – que mainstream – Larguées). Première réalisation du scénariste de Mesrine et Un Prophète. Même si les scènes s'enchaînent plutôt bien, le côté "figurines" des personnages (un paradoxe contemporain : pour dépasser le racisme, on forge des "héros" à partir de stéréotypes ethniques) et les conventions narratives minent progressivement l'intérêt. |