C'est quand même un tour de force d'arriver à rendre intelligible une événement historique aussi compliqué en utilisant le point de vue d'un seul protagoniste. Pour que ça marche on doit faire des ajustement avec l'Histoire (le héros se retrouve à passer le dossier secret aux juges, il est avec le Viking quand il se fait tirer dessus, etc), mais, le plus frustrant sans doute, on doit aussi passer à l'as des choses savoureuses mais malheureusement trop dures à faire entrer dans le récit.
Dans le cas de l'affaire Dreyfus, il y a quand même des documents accablant pour Esterhazy qui vont du diplomate italien Alexandro "Alexandrine" Panizzardi à un ami intime, Carlos Blacker, qui les passe à un autre ami intime Oscar Wilde (!!!) qui les remet à Zola, ce dernier s'étant exilé à Londres avant le verdict de son appel. |