Au bout du monde aka To the Ends of the World aka Tabi no Owari Sekai no Hajimari En sortant de ce film je me suis vraiment demandé ce que j'avais vu. Après une heure d'exposition, on croit enfin que des mécanismes narratifs s'embraient, mais en fait non, puis c'est autre chose, puis autre chose, puis un autre thème, etc et on y comprend rien. En terme de production, c'est aussi énigmatique. Les protagonistes sont une équipe de tournage japonaise en Ouzbékistan et le personnage principal est l'animatrice dont le job est de s’esbaudir sur, ici un lac, là de la cuisine locale. Elle est de 95% des plans donc ça fait assez sens de trouver dans ce rôle l'ex-idole Atsuko Maeda, mais, pour faire le réalisateur qui doit bien avoir cinq répliques, on fait venir le poids-lourd Shota Sometani... Le mystère s'éclaire un peu en lisant la page Wikipédia du film : cet OFNI a été commandé pour célébrer le 25ème anniversaire des relations diplomatiques entre l'Ouzbékistan et le Japon et fêter (commémorer ?) les 70 ans du théâtre Navoi de Tachkent qui a été construit par des prisonniers japonais après la deuxième guerre mondiale. Du coup, c'est peut-être un méta-film sur l'impossibilité de répondre à cette commande. Je conçois qu'on puisse trouver du plaisir dans un film aussi singulier, mais je n'ai jamais été un partisan de la théorie du 'grand film malade' qui voudrait qu'un film raté est plus intéressant qu'un film réussi. J'en reste donc à une sévère étoile. EDIT : Par auteurisme il faut peut-être signaler que c'est un Kyoshi Kurosawa et, en passant, ajouter que la musique d'un certain Yusuke Hayashi est étonnante. Ça m'a un peu fait penser à du Alois Hába. Je laisse le soin aux experts de disséquer ça. |
Alors moi j'ai spontanément sauté celui-là quand j'ai vu de quoi il retournait! Maintenant s'il y a de la musique au 1/4 de ton (et une ex-idole qui glousse pendant tout le film), ça peut être pas mal… |