J'aurais bien voulu mettre deux étoiles pour les acteurs, mais c'est quand même terriblement verbeux et à l'arrivée assez anecdotique. |
la double vie d'Olivier Assayas,ou l'abîme qui sépare ce film de Sils Maria... voila une année cinéphile bien commencée... |
Surprise en effet que de voir cette suite de dialogues oscillant entre politique et intime, et son découpage bien loin du Assayas-style puisqu'on aligne ici les champs contre champs… mais la radicalité du ton et le charme des acteurs (Macaigne en tête, mais aussi Hamzawi) a vraiment opéré en ce qui me concerne! J'ai aimé l'idée que, pour les deux hommes, du début à la fin du film, rien ne change véritablement (c'est même "théorisé" dans le film, via les scènes entre Canet et Théret). Cet éloge du statique, de la circularité m'a touché et c'est rare de l'assumer dans un film narratif je trouve. |
à part ça, j'écoutais le Masque hier soir et la comparaison des critiques avec Woody Allen m'a vraiment étonné tellement je n'ai pas ri une seule fois... Hamzawi très bien en effet, mais Macaigne est quand même toujours enfermé dans un même personnage cinématographique |