Brillant thriller amoureux. Un peu éreintant, sur le long terme, par les incessants rebondissements en mode série, mais difficile de bouder un pareil divertissement. A quelques plans et séquences près, le film ne cherche visiblement jamais à dépasser la quête continuelle du brio narratif, et atteindre une forme de grâce et de profondeur (cf. un Burning…) |
Peut-être que c'est mon côté midinette, mais pour que ce genre d'histoires fonctionne il faut pouvoir créer un minimum d'empathie entre les spectateurs et les personnages, mais là c'est une galerie de portemanteaux. Du coup, même si on les passait sous le train ça ne me tirerait pas de ma torpeur. Je veux bien que cela représente une certaine variation sur les codes (le personnage de Baku par exemple s’avérerait ailleurs - Honey & Clover vient à l'esprit - être plus que le monstre d’égocentrisme qu'il semble être initialement), mais tout ce que cela démontre c'est la raison de l’existence des codes: ils marchent. Si briser les codes c'est nous montrer les amours et désamours de personnages antipathiques et/ou sans profondeur, je m'en passe volontiers. Le pire, c'est que même comme exercice de style analysable avec détachement, je n'y trouve pas le brio qu'y voit Laurent. J'en reste à une étoile sévère mais pas injuste.... et est-elle même sévère finalement? Il y a quelques scènes pas mal quand même. |