C'est fait avec assez d’élégance, mais il faut bien dire qu'on s'ennuie poliment. Pour le foutoir criminalo-politique à Chicago, on préférera même la série morte-née sur le sujet: The Chicago Code. |
Plutôt 3,5 |
Vous êtes bien gentils les mecs, mais il me manque des commentaires sur ma principale attente : un film avec et LIAM NEESON et COLIN FARRELL!!!!!!! Des petits rôles, visiblement? On les voit beaucoup? Une scène ensemble???? |
Il y a plus de Colin que de Liam. Les deux sont des personnages clés du récit, mais secondaires en terme de présence à l'écran. Comme le titre l'indique, le film est surtout sur les veuves. Il faut dire aussi qu'ils jouent deux personnages nimbés de mystère, donc c'est difficile de les évoquer sans s'engager dans un territoire miné par les spoilers! |
Je n'aurais pas mieux dit, merci Fred! |
J'ai bien aimé. Forcément puisque Chicago et Elisabeth Debicki, mais aussi de nombreuses séquences intelligemment troussées (ainsi, un passage en hors champ pour une séquence entière, lorsque Colin et son assistante – dont on comprend qu'en privé, elle se permet un autre ton – dialoguent dans leur voiture; ou encore le moment poignant où Viola Davis comprend ce qui se trame derrière une porte – je ne peux en dire plus). Mais bon, certaines approximations narratives et au niveau des acteurs (faiblesse des scènes père-fils avec Duval et Colin, ai-je trouvé), et surtout toutes les pénibles tarantinades de Daniel Kaluuya gâchent l'affaire. |
Un film intelligent sur les rapports de force, à la fois homme/femme et inter-ethniques (tous les représentants de l'immigration qui a constitué l'Etasunie moderne sont là, Irlandais, Polonais, Noirs et Hispaniques). Le braquage passe en arrière-plan, ce qui est une bonne chose – et on aurait même pu l'effacer encore plus, pour se concentrer sur la représentation des enjeux sociaux de pouvoir. Narrativement, c'est aussi bien tenu trouvé-je, avec une gestion efficace des points de vue, des accès à l'information, des ellipses. Ces choix de mise en forme empêchent aussi le récit d'en rester au niveau trop attendu du "heist movie". |