Film: Apostle

Laurent () a dit:
Le nouveau Gareth Evans (The Raid), directement pour Netflix.

Michael Sheen en pseudo-prophète d'un village reculé, dirigeant de main de fer une secte dédiée au culte d'une espèce de sorcière aux ronces cachée au cœur de la forêt.
J'ai été attiré par le cadre temporel (1905), par l'idée d'une île nordique quasi inaccessible, et aussi par la promesse d'un mystère (on suit l'affaire via le héros borderline infiltré – incarné par un Dan Stevens roulant des yeux pendant tout le film – qui tente de récupérer sa sœur enlevée par la secte).
A l'exception de deux-trois fulgurances (poursuites dans la forêt, des plans en plongée extrême), le film sombre assez vite dans la routine classique et l'horreur convenue (machines grinçantes, gore et thème du corps hybride – ici, végétal/animal – qu'on nous inflige à tour de bras ces derniers temps). La faiblesse narrative et l'imbroglio sur le surnaturel font de ce film une expérience de plus en plus pénible.