L’émotion m’empêche d’écrire plus. Debra Granik se hisse définitivement à la hauteur des autres cadors (cadores ?) de l’indie (Andrea Arnold, Maren Ade, Kelly Reichardt, etc.) et le couple d’acteurs nous transporte vers des sommets d’intensité. Elle sort d’où, cette extraordinaire gamine? Le personnage du père (un grand Ben Foster, avec un rôle enfin à la hauteur de sa folie – oui, il y a déjà eu Hell or High Water, c’est vrai) m’a profondément bouleversé dans son insatiable "obstination" (c'est-à-dire « la liberté qui se fixe à une singularité et se tient à l’intérieur de la servitude » selon Hegel, Phénoménologie de l'esprit).
Je viens de trouver en DVD son premier film (avant Winter's Bone), Down To the Bone (avec Vera Farmiga). Pas encore vu, mais ça ne saurait tarder. Avis aux amateurs!
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