Sorti au Bellevaux mais vu au festval Tous Ecrans en 2015 quand le film s'appelait encore "De l'ombre il y a". Je ne crois pas qu'il y ait une différence dans le montage entre ce film qui sort aujourd'hui et celui vu en 2015. Voilà ce que j'en disais alors: Gagnant de la compétition de long métrage cinéma. Un travesti français qui se prostitue au Cambodge recueil involontairement une fillette vendue à un réseau de prostitution. En filigrane, on enquête sur des khmers rouges. Co-auteur du film, l’acteur David D’Ingeo livre son corps en pâture à la caméra avec un abandon qui force le respect mais inspire aussi un certain malaise, d’autant qu’on demande à la très jeune actrice qui l’accompagne d’être au diapason… Au delà de ça, le film souffre fortement de son rapport problématique à la fiction, d’un côté on a peur de raconter, de trop dire, au point d’être à peine intelligible et de rendre les personnages insondables et de l’autre il y a du rocambolesque. Du coup c’est assez beau, assez fort… mais assez naze quand même. |